Le premier brevet portant sur la fabrication d’objets en 3D par ajout de couches successives date du 16 juillet 1984. C’était un brevet français. Le second brevet était déposé le 8 août 1984. Par celui qui deviendra rapidement l’un des co-fondateurs de 3D Systems ; cette société américaine est devenue leader mondial. Que s’est-il donc passé ? Qui donc a écrit l’histoire pour qu’on oublie le brevet français ?
Alstom a annoncé le 17 février avoir signé un accord avec Bombardier pour racheter la branche ferroviaire du canadien. De quoi donner naissance à un géant du rail dont l'avance technologique sera un atout majeur face à la concurrence, notamment chinoise. Passage à la loupe des portefeuilles R&D que chaque industriel met dans la corbeille.
Le vieux continent est un pionnier en matière de mise en œuvre de l’Internet industriel des objets (Industrial Internet of Things, IIoT), ou de l’Industrie 4.0 comme les Allemands préfèrent l’appeler : en effet, les entreprises européennes investissent davantage dans les technologies IoT que leurs homologues américaines. Dans la dernière version de son guide semestriel des dépenses liées à l’Internet des objets dans le monde, IDC prévoit que l’investissement total dans les solutions IoT en Europe augmentera de 19,8 % en glissement annuel pour atteindre 171 milliards de dollars en 2019. Au sein de ce montant, la part de la production discrète est de 20 milliards de dollars, qui peut être attribuée à l’IIoT.
L’impression 3D n’est pas nouvelle pour la Deutsche Bahn. La compagnie publique ferroviaire allemande a en effet commencé à utiliser une imprimante 3D en 2015. Depuis, elle a imprimé près de 7.000 pièces détachées. La DB est le premier opérateur a avoir effectué une certification de l’impression 3D, octroyée par le TÜV SÜD, l’un des principaux organismes de certification dans ce domaine.
La vague verte qui sévit dans le monde depuis quelques temps nous indique que les trains diesels vont devoir opter pour une autre propulsion nettement plus propre. C’est un gigantesque défi pour les constructeurs et les opérateurs.
Course contre la montre entre Alstom et Siemens ? L’automotrice Cityjet Eco développée par Siemens Mobility a mené son premier service de transport de passagers en Haute-Autriche sur la Donauuferbahn.
La petite molécule d’hydrogène a beaucoup fait parler d’elle cette année. Son usage pour décarboner les moyens de transport lourds se concrétise et se démocratise. Entamée en 2018, l’arrivée des trains à hydrogène se poursuit en Allemagne et se précise en France. Dans le même temps, les bus à hydrogène investissent les grandes villes de l’hexagone.
Les laboratoires de recherche et entreprises qui souhaitent utiliser ses modèles, algorithmes, systèmes et technologies pour tester en conditions de nouveaux systèmes de contrôle et signalisation ferroviaires, pourront y accéder sur le campus de Centrale Lille